About
AUA HELP NOMA
est une fondation bissau-guinéenne & association française créée en 2015 suite à la
rencontre entre la fondatrice et une petite fille atteinte de noma, une maladie qui ravage le visage et
touche principalement les enfants sous malnutris et prématurés en bas âge. Notre Fondation &
Association a pour but de venir en aide aux patients souffrants de cette maladie en Afrique, afin de leur
apporter une assistance sanitaire, des soins, une aide sociale, un accompagnement, une assistance
éducative, une intégration dans la société et une aide pour lutter contre la malnutrition.
L’origine exacte du noma est inconnue. Peu de recherches sont menées sur la maladie et on ignore
encore comment celle-ci débute. Dans la plupart des cas, les personnes atteintes ne sont pas examinées
par un médecin ou le sont très tardivement, lorsque les lésions sont déjà importantes. Il s’agit
vraisemblablement d’une infection causée par plusieurs micro-organismes. En tout état de cause, le
manque d’hygiène et la malnutrition sont les facteurs principaux responsables de cette maladie qui
touche de nombreux pays pauvres d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud dans lesquels elle est
devenue un problème de santé publique
Notre fondation est basée en Guinée-Bissau
Malgré ses ressources, ce petit pays est un des plus pauvres et des moins avancés de la planète.
Les possibilités de développement sont limitées en raison des violences passées, de l’instabilité politique et des infrastructures obsolètes. La population subit malheureusement directement les conséquences de cette situation.
Indice de Concrétisation des Droits de l’Enfant : 4,43 / 10
Niveau noir : Situation très grave
Population : 1,66 millions – Pop. de 0 à 14 ans : 40 %
Espérance de vie : 49,5 ans Mortalité des moins de 5 ans : 161 ‰
Principaux problèmes rencontrés par les enfants
La pauvreté et malnutrition
Deux personnes sur trois vivent dans l’extrême pauvreté en Guinée-Bissau. Environ 19% des enfants sont
touchés par la malnutrition. Les obstacles économiques, sociaux et politiques du pays laissent la population
et les enfants dans une situation difficile où la Convention des droits de l’enfant demeure théorique
La santé
L’accès aux services de santé est limité en capacité, en qualité, ainsi que par son prix. Les taux de
mortalité infantile sont en hausse et aujourd’hui, près de 13,8 % des enfants meurent avant un an et 22,3 %
avant l’âge de 5 ans. Ces décès sont notamment dues à la malnutrition, au taux de vaccination insuffisant
et à diverses maladies telles que le paludisme, la tuberculose, la malaria, le choléra, etc. En matière
d’hygiène et d’assainissement, la situation est inquiétante puisque seulement 11,4% de la population est
dotée d’installations sanitaires pour l’évacuation des excréments. L’accès à l’eau potable ne s’est pas
amélioré depuis 2000, y compris dans les écoles. C’est donc ici encore la pauvreté et le manque
d’éducation sanitaire qui sont en cause
Le VIH/SIDA
Le taux d’infection du VIH/SIDA augmente et influence la situation des droits de l’enfant qui ont rarement
accès aux traitements, sont discriminés ou se retrouvent orphelins. Seulement 10% des enfants
séropositifs ont accès au traitement par les antirétroviraux. Presque 8% des femmes enceintes sont
malades, et le taux de transmission est de 2,6%, ce qui laisse envisager une dégradation de la situation. Le
manque de connaissances sur la maladie, l’usage rare du préservatif, le manque d’accès au dépistage, la
précocité des rapports sexuels et l’inexistence de centres de traitement du VIH/SIDA, sont autant
d’éléments qui laissent l’avenir des enfants incertain
A.H.N. en Éthiopie
AUA HELP NOMA a pourmission de lutter contre plusieurs
maladies négligées et excluantesqui sévissent dans les pays
pauvres. Parmi elles, l’albinisme,la filariose lymphatique (aussi
connu sous le nomd’éléphantiasis à cause d’une augmentation de volume des
membres atteints), la leishmaniose, responsable de lésions cutanées graves et
l’Onchocercose ou cécité des rivières, deuxième cause de cécité dans le monde
A.H.N. au Cambodge
AUA HELP NOMA apporte son aide et soutien dans tous les autres pays non
seulement à la Guinée-Bissau et d’autres secteurs d’activité pour
améliorer les conditions de vie et des personnes malade. Faire l’état des lieux
de la situation de ces maladies, donner un avis diagnostic aux personnes
atteintes, mettre en place une structure de prise en charge, former le personnel
médical et paramédical afin qu’ils puissent assurer de manière autonome
le suivi et sensibiliser les populations à la problématique.
Mettre en place des structures :Hopitaux, école, crèche, centre de
formation, pôle de loisirs …Aide et encourager à l’entrepreneuriat.
Qu'est-ce que noma ?
Noma est une forme destomatite gangreneusefoudroyante qui se développe
dans la bouche et ravageatrocement le visage endétruisant à la fois, les tissus mous et osseux de la face. Iltouche principalement les enfants en bas âge (moins de 6ans). Ses causes sont principalement le manqued’hygiène, la malnutrition ainsi que les maladies infectieuses(qui induisent une baisse des défenses immunitaires et facilitent l’installation et ledéveloppement du cancrus oris.Par ailleurs, Noma est souvent
associé à des conditions depauvreté extrêm
Noma touche de nombreux
pays pauvres d’Afrique, d’Asie
et d’Amérique du Sud. Dans
ces pays, Noma est un
problème de santé publique
Une réhydratation et une
réalimentation restent
impératives. La voie orale (par
la bouche) est préférée mais
peut être rendue difficile par les
douleurs causées par la
maladie. L’ulcère doit être
nettoyé régulièrement avec des
antiseptiques. Si la maladie est
détectée à temps, il peut suffire
de quelques bains de bouches
désinfectants et une dizaine de
jours d’antibiotiques pour guérir
un enfant.
Du métronidazole ou d’autres antibiotiques à large
spectre (efficaces sur une grande variété de
germes). Une rééducation est nécessaire lors de
la cicatrisation afin d’éviter des problèmes
d’ouverture de la bouche. La réparation
chirurgicale des lésions du visage est difficile,
avec des résultats imparfaits.
Prévention : Noma reste encore méconnue dans
les zones géographiques où elle sévit. Il parait
donc essentiel d’informer les populations touchées
des moyens de prévention et de détection des
premiers symptômes, ainsi que de la nécessité de
soins urgents. La prévention de la maladie se fait
par une alimentation équilibrée (évitant ainsi la
malnutrition) et par la pratique régulière de bonnes
habitudes concernant l’hygiène buccale